lundi 25 novembre 2013

Retour sur Agile France 2013 (2/3) : Atelier Minimum Viable Product


Depuis quelques années, j'entends parler de pratiques agiles qui révolutionnent de manière forte et positive les projets informatiques dans tous les domaines. Voulant à mon tour travailler en mode agile, j'ai décidé de m'inscrire à la Conférence Agile France 2013.
Cette série de 3 articles retrace les deux jours (23 et 24 mai 2013) passés au Chalet de la Porte Jaune à travers mes sessions préférées :

Atelier Minimum Viable Product  

 

Le but de cette session était de nous familiariser avec le développement d'un produit minimum viable.

Alfred Almendra nous a proposé d'essayer plusieurs outils successifs en groupe restreint (4 à 6 personnes) pour obtenir rapidement un produit cohérent.
L’objectif est de pouvoir valider au plus tôt l’existence d’un besoin et l’adéquation avec la solution imaginée.

Pour cette session, le produit cohérent est une application mobile.
Voici le besoin que nous avons essayé de satisfaire : 
Une des personnes présentes aime porter des chemises originales et a du mal à en trouver dans le commerce.

Nous décidons de créer une application mobile qui permet de créer sa propre chemise.
Nous suivons les différentes étapes proposées :
  • la carte d'empathie du futur client
Cette carte va nous permettre de cerner le profil de notre client potentiel et de mieux comprendre ses besoins.Les questions suivantes permettent d'établir cette carte.
  1. que voit-il ?
  2. qu'entend-il ?
  3. que ressent t-il et que pense t-il ?
  4. que dit t-il et que fait t-il ?
  5. que craint t-il ?
  6. qu’espère t-il ?



Il voit qu’il ne peut pas trouver ce qu’il recherche dans le commerce.
Il entend dire que ce qu’il cherche n’est pas disponible.
Il est frustré de ne pas pouvoir trouver de chemises à son goût.
Il craint de devoir porter les chemises de « monsieur tout le monde » et ne pas être original.
Il espère trouver un magasin qui lui propose ce qu’il recherche.
  • le pitch de l'ascenseur qui permet de présenter dans un délai très court son projet avec toutes informations nécessaires





Notre projet se présente ainsi :
FUNKY SHIRT
Marre des chemises tristes ?
Tu veux être original
Crée ta chemise unique et customisée
Et teste-la auprès de tes amis

  • les maquettes pour une application mobile



Nous avons travaillé sur deux maquettes :
  1. un écran de choix du produit avec une chemise vierge et la possibilité de choisir les couleurs, les motifs, de zoomer sur le produit.
     
  2. un écran de visualisation et validation du produit : la chemise créée à l’étape 1 peut être visualisée. L’utilisateur peut l’envoyer ensuite à ses amis pour avoir leur avis
  • la confrontation des résultats à l’avis d’un utilisateur potentiel
Une personne présente dans notre session a examiné les 2 maquettes et nous a expliqué ce qu'elle voyait. L’écran de choix du produit n’était pas très clair pour lui.
  • l'amélioration de l'application avant nouvelle confrontation
Nous nous rendons compte que nous n'avons pas tous la même approche des pages web. Ce qui prouve que les tests utilisateurs sont primordiaux tout au long de la fabrication d'un produit.


Conclusion


Quel dommage, l'atelier était trop court. Malgré cela, c'est celui que j'ai le plus apprécié. Les différentes étapes proposées permettent d'avoir une bonne vision dans un délai très court, du produit attendu.


dimanche 1 septembre 2013

Retour sur Agile France 2013 (1/3) : Personal Kanban


Depuis quelques années, j'entends parler de pratiques agiles qui révolutionnent de manière forte et positive les projets informatiques dans tous les domaines. Voulant à mon tour travailler en mode agile, j'ai décidé de m'inscrire à la Conférence Agile France 2013.
Cette série de 3 articles retrace les deux jours (23 et 24 mai 2013) passés au Chalet de la Porte Jaune à travers mes sessions préférées :

 Personal Kanban : Retrouvez votre efficacité


Guillaume Lours a présenté dans cette session une méthode originale de développement personnel : le Personal Kanban (cette méthode à été créée par Jim Benson, et Tonianne de Maria Barry, et expliquée dans leur livre et leur site Personal Kanban). Cette méthode apporte de la fraîcheur face aux simples "to do list", à la Technique Pomodoro, ou à la méthode Getting Things Done (GTD).

Certains d'entre vous ont peut-être mis en oeuvre au sein d'une équipe cette méthode basée sur le management visuel, à flux tiré (rien ne rentre si rien n'est sorti), avec des limites sur le nombre de tâches dans les colonnes.

Le personal Kanban, utilise les mêmes règles, mais pour un objectif personnel.


Il propose ainsi 6 étapes :
  1. Avoir le matériel
    Un simple carnet facile à mettre dans une poche peut faire l'affaire, ou pour la version électronique, utiliser par exemple trello. A l'instar des équipes, un tableau physique peut aussi être utilisé.

  2. Créer sa chaîne de valeurs

    photo par WFFrederick– Flickr – Licence Commons Creative
       
    Cela consiste à identifier toutes les étapes nécessaires à la réalisation d'un élément du backlog. Classiquement, on créera au minimum trois colonnes :
    • à faire (to do)
    • en cours (doing)
    • fait (done)

    D'autres étapes peuvent être nécessaires.

  3. Établir sa liste de tâches à faire (backlog)
    Il est ici question de lister les choses prioritaires à effectuer, en les classant pour savoir facilement quelle nouvelle tâche commencer.

  4. Établir les limites du travail en cours
     Afin d'éviter d'avoir 10000 choses en cours, et être paralysé ne sachant plus où donner de la tête, il faut se fixer des limites, des contraintes. Cela permet d'avoir une charge de travail soutenable, et d'augmenter la vitesse de réalisation de chaque élément du backlog. En effet, la vitesse augmente car nous pouvons focaliser notre attention sur un faible nombre d'éléments.

  5. Commencer à initier un flux tiré (les 3 chaînes de valeurs sont remplies)
    Un flux tiré implique que tout élément issu du backlog, ne pourra être mis dans la colonne "en cours", que si un autre élément arrive dans la colonne  "fait".
    Comme dans une équipe, cette contrainte implique une mobilisation forte pour finaliser un élément si l'on souhaite planifier puis commencer une nouvelle tâche.

  6. Analyser son travail
    Comme dans beaucoup de pratiques agiles, la rétrospective, l'analyse du travail effectué permet de détecter des patterns comme ici :
    • j'aime / je n'aime pas
    • je fais vite / lentement
    • facile / difficile
    • satisfait / insatisfait
    Ce retour permet d'ajuster les contraintes de son personal kanban ( nombre de colonnes, nombre limite d'éléments dans chaque colonne).

 

Conclusion


 Au final, Personal Kanban est une gestion du temps maximisée pour minimiser le stress et augmenter son efficacité et sa productivité.
L'orateur l'a exposé de façon très claire et très concrète.
Moi qui suis une adepte des « to do list » autant professionnelles que personnelles, cette session était faite pour moi.

Les slides de cette session sont disponibles sur slideshare.